Ils ont contribué au succès des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Eux, ce sont évidemment les volontaires mobilisés durant plus d'un mois et demi. Ces 45.000 volontaires ont donné de l'âme à Paris 2024 par leur sourire, leur disponibilité et leur qualité d’accueil. Ils étaient partout. Dans la rue, dans le métro, autour des sites, à Châteauroux comme Vaires-sur-Marne en passant par le stade Tour Eiffel ou le bassin de Paris La Défense Arena reconnaissables à leur bob, leur aide à toute épreuve et ce mélange de vert, teinté de rose et de jaune sur leurs tenues…Parmi eux de nombreux cristoliens et cristoliennes de nos associations membres. Découvrez les retours d’expériences de ces Béliers au cœur des Jeux ! Quatrième épisode avec Didier Caudal...
Quel était ton poste durant les Jeux ?
J'ai été intégré dans l'équipe logistique du stade de France pendant les Jeux paralympiques de 16h00 à 23h30 au moment des compétitions para-athlétisme.
Quelles étaient tes missions avant le début de la compétition ?
Nous avions deux missions principales à remplir : l'installation du matériel sportif (tapis de hauteur, installation des lignes de secteur des différents lancers, et retrait du matériel en fin de soirée) ainsi que la gestion des zones de stockage du matériel personnel des athlètes (les fauteuils roulants et ceux des lancers).
Et ensuite, à quoi ressemblait ta "journée-type" de volontaire ?
De 16h00 à 20h00, on installait et récupérait du matériel des athlètes contrôlé par des officiels.
De 20h00 à 21h30, en fonction du nombre de volontaires présents, soit on assurait la gestion des fauteuils des athlètes sur les aires de lancers:
Cette mission de fixer solidement les fauteuils des athlètes sur les aires de lancer de poids et de massue fut un moment intense car nous étions sous la pression d'assurer l'action efficacement et dans un délai raisonnable. À la fin des Jeux paralympiques, Alain Blondel, ancien champion d'Europe au décathlon et responsable de secteur logistique du stade de France aux JOP, nous a tous remis le diplôme de la sangle d'or en récompense du bon déroulement des différents concours de lancer.
- la gestion du matériel sportif des athlètes entre le terrain d'entraînement et le stade.
- la préparation du matériel pour les compétitions du lendemain.
Et de 21h30 à 23h30, on rangeait du matériel.
As-tu pu profiter du spectacle ?
Oui, et parfois avec des amis venus en spectateurs.
Que retiens-tu de ton engagement pendant les Jeux ?
Ce fut une expérience unique de vivre les Jeux de l'intérieur et d'être à proximité avec les athlètes.
Celle aussi d'observer de très près la gestion interne du stade de France où membres du jury, agents de sécurité, militaires du protocole, secouristes de la Croix blanche et de la Croix rouge se sont côtoyés dans une ambiance assez détendue malgré les enjeux organisationnels et sécuritaires.
Un mot pour finir sur cet été si spécial…
Bien évidemment, la chance d'avoir pu continuer l'aventure débutée à Créteil, après avoir participé à la création des quatre centres de préparation de Jeux et l'accueil de deux délégations internationales au centre Eyquem, et bien sûr le passage de la Flamme olympique à Créteil.
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